L’évangile de ce dimanche met en garde : le retour du Fils de l’homme, appelé aussi « parousie », se produira de manière inattendue, tout comme le déluge qui surprit les hommes du temps de Noé. Ceux qui ne s’y étaient pas préparés furent submergés par les eaux.
« Ils mangeaient, buvaient, se mariaient, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche. Alors le déluge survint et les emporta tous » (Évangile selon Matthieu).
Cette parole n’a rien d’une menace, mais d’un appel à la vigilance. Être prêt ne signifie pas vivre dans la peur, mais garder le cœur ouvert à la venue du Christ. Sa présence renouvelle le monde, elle réveille notre espérance et nous invite à vivre chaque instant comme un don.
Accueillir sa venue, c’est accepter d’être remis au monde, de renaître à la lumière de Dieu. L’attente de la parousie n’est pas fuite du réel mais regard renouvelé sur lui. Elle appelle à la conversion du cœur et à la solidarité avec tous.
« Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient » (Matthieu 24, 42).
Cette méditation invite à une vigilance joyeuse : la venue du Christ n’est pas un jugement menaçant, mais une promesse de renaissance pour l’humanité.